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Scilabus : le blog de Viviane Lalande

Viviane Lalande
Viviane Lalande, auteure du site Scilabus – crédit photo : Éric Myre.

Scilabus est un site de vulgarisation scientifique, qui allie textes et vidéos. Ce site a été initié et est tenu par Viviane Lalande, qui reçoit de l’aide de sa sœur Marianne Lalande et de Renaud Manuguerra. Sa ligne éditorial est de prendre des situations de la vie quotidienne – par exemple, vaut-il mieux marcher ou courir sous la pluie, quelle est la meilleure façon de partager la place dans un four micro-onde ? – pour les explorer scientifiquement. Cela lui permet de vulgariser les démarches expérimentales et ceci de manière très pédagogique.

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La vie privée : une anomalie bientôt corrigée

Vinton Cerf
Vinton Cerf en 2010 par Вени Марковски Veni Markovski, disponible sous contrat CC BY 3.0 via Wikimedia Commons.

Vinton Cerf a eu un rôle essentiel pour les systèmes de communications modernes : il est l’un des inventeurs du protocole TCP/IP, qui est à la base d’Internet. Il est désormais chez Google, récemment devenu Alphabet. Le 20 novembre 2013, il a déclaré que « la vie privée pourrait bien être une anomalie ». Qu’on se rassure, cette anomalie est en passe d’être corrigée…

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Le Grenier

Le Grenier est un projet que j’ai tourné en 2007. Il s’agit de mon premier court-métrage de fiction. Conçu un peu comme un exercice, j’ai tout de même voulu faire en sorte qu’il puisse intéresser un public. Avec un tout petit peu d’inquiétude, je le soumets donc à votre appréciation :

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Karim Debbache, chroniqueur cinéma

© Karim Debbache
© Karim Debbache

Karim Debbache est auteur pour le Joueur du grenier, qui vaut le détour, mais ce n’est pas cet aspect de son travail que je veux vous présenter ici. En son nom propre, Karim Debbache, avec l’aide de ses compères Gilles Stella et Jérémy Morvan, réalise des chroniques vidéos sur le cinéma. Ce travail a débuté sur Jeuxvideo.com avec la série Crossed. Dans cette série, il présente des films ayant un lien avec les jeux vidéos. Désormais, il réalise la série Chroma – pour chronique cinéma, ce qui fait aussi allusion au grec χρῶμα (khrôma), signifiant couleur –, qui est la suite de la précédente, à la différence qu’elle ne se limite pas aux seuls films ayant un lien avec les jeux vidéos. Ces deux séries sont disponibles sur sa page Dailymotion.

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Guillaume avait un bon rasoir !

Guillaume d’Ockham
Guillaume d’Ockham d’après le manuscrit Summa Logicae (Guillaume d’Ockham, 1323) – image du domaine public via Wikimedia Commons.

Le principe de parcimonie – parfois appelé rasoir d’Ockham d’après le moine franciscain anglais Guillaume d’Ockham (vers 1285 – 1347), précurseur en logique – est un principe commun à la philosophie et aux sciences. Il a, en fait, été énoncé bien avant, l’occurrence la plus ancienne que j’ai pu trouver étant dû à Aristote1Ἀριστοτέλης, Φυσικὴ ἀκρόασις. Disponible en ligne. Une traduction en français par Pierre Pellegrin : Aristote, 1999. Physique, Flammarion. Disponible en ligne. (384 – 322 avant J.-C.), lui-même le faisant remonter à Empédocle (vers 490 – vers 435 avant J.-C.). Cependant, Proclus (412 après J.-C. – 485) le fait remonter à Pythagore (vers 580 – vers 495 avant J.-C.)2La seule version que je connais de l’ouvrage en question est cette édition allemande, qui semble faire référence : Manitius, C. (éditeur et traducteur), 1909. Procli Diadochi hypotyposis astronomicarum positionum (Bibliotheca scriptorum Graecorum et Romanorum Teubneriana), Teubner, Leipzig. Réimpression en 1974 : Teubner, Stuttgart..

Ce principe n’est pas toujours bien compris, il est parfois utilisé d’une manière dénotant d’une méprise sur ce qu’il signifie véritablement. Je vous propose dans un premier temps de voir un rapide historique de ce principe, avant de commenter ce qu’il signifie. Cet article s’inscrit donc dans la suite de la série sur l’histoire des sciences et de vulgarisation que j’ai entamée vu d’ici.

Non, je n’ai pas encore précisé ce que spécifie ce principe. Ceci est un procédé à peine honnête qui a pour but de créer un suspens à la limite du soutenable, afin de vous rendre captif de ma prose et faire en sorte que vous alliez au bout de cet article. Cependant, ne vous inquiétez pas : l’explication arrive dans quelques lignes !

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Notes

Notes
1 Ἀριστοτέλης, Φυσικὴ ἀκρόασις. Disponible en ligne. Une traduction en français par Pierre Pellegrin : Aristote, 1999. Physique, Flammarion. Disponible en ligne.
2 La seule version que je connais de l’ouvrage en question est cette édition allemande, qui semble faire référence : Manitius, C. (éditeur et traducteur), 1909. Procli Diadochi hypotyposis astronomicarum positionum (Bibliotheca scriptorum Graecorum et Romanorum Teubneriana), Teubner, Leipzig. Réimpression en 1974 : Teubner, Stuttgart.

Analyse statistique de la loi sur le renseignement

Edward Sowden en 2013
Edward Snowden en 2013 – capture d’écran tirée du film Citizenfour (2014, Laura Poitras, Praxis Films) sous contrat Creative Commons Paternité 3.0 (non transposée) via Wikimedia Commons.

Il n’aura échappé à personne que le débat public, au moins en France, est dominé ces derniers temps par les questions de sécurités. Les attentats à Paris le 13 novembre 2015 ont participé à mettre ces questions sur le devant de la scène. Pourtant, si la nécessité d’agir, probablement avérée, est souvent mise en avant, mon impression, certes non étayée par une étude exhaustive, est qu’on ne se pose pas assez la question de l’efficacité des mesures adoptées. Toutefois, même s’il faut attendre un peu pour avoir le recul nécessaire à l’évaluer, il est possible d’en réaliser une étude a priori.

Ainsi de la loi relative au renseignement, promulguée en France le 24 juillet 2015 et dont il a été plusieurs fois question vu d’ici. S’il faut encore attendre pour pouvoir juger de ses effets avérés, les statistiques permettent d’en réaliser une première évaluation. Le présent article m’a été inspiré par un autre, publié dans la revue La Recherche en novembre 20151Claude Castelluccia et Daniel Le Métayer, 2015. Les failles de la loi sur le renseignement, La Recherche n° 505, pp. 61 – 65.. Nos conclusions sont compatibles.

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Notes

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1 Claude Castelluccia et Daniel Le Métayer, 2015. Les failles de la loi sur le renseignement, La Recherche n° 505, pp. 61 – 65.

Vu du grenier : le space opera, première partie

À l’époque de Chasseurs de rêves, parmi mon travail de rédacteur, j’avais en charge les panoramas des sujets traités : je recherchais et présentais les œuvres procédant de ce sujet. J’essayais de présenter aussi bien les œuvres les plus marquantes que des trouvailles peu connues. Je dois le reconnaître : j’aimais bien réaliser ces panoramas, cela me faisait farfouiller chez les bouquinistes, les médiathèques et trouver de quoi surprendre les lecteurs. D’ailleurs, cela me manque un peu.

Je me suis donc décidé de lancer cette série, Vu du grenier, qui explorera les liens entre les cultures de l’imaginaire et les cultures classique et d’avant-garde. Cela me permettra aussi de faire le lien entre science et les autres formes culturelles. Pour commencer, j’ai choisi un sujet qui me permet de revenir aux origines de la science-fiction : le space opera. Comme je dois présenter des œuvres de médias divers, il m’a semblé que le plus pertinent et le plus attrayant est de le faire en vidéo. L’accessibilité du web étant essentiel à mes yeux, pour les mal-voyants, j’ai essayé de faire en sorte que l’audio permette de suivre l’essentiel. Pour les mal-entendants, des sous-titres sont disponibles.

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Luminesciences : le blog de Jean-Pierre Luminet

Jean-Pierre Luminet
© Jean-Pierre Luminet.

Jean-Pierre Luminet est l’auteur du blog Luminesciences. Pas seulement : il est aussi astrophysicien, directeur de recherche du CNRS au Laboratoire d’astrophysique de Marseille, ainsi qu’au Laboratoire Univers et théories. Pas seulement : il a aussi des activités de vulgarisation et culturelles. De tout cela, il est question sur son blog.

Parmi ses travaux notables, il est l’un des pionniers des représentations réalistes des trous noirs. Dès 19791Jean-Pierre Luminet, 1979. Image of a Spherical Black Hole with Thin Accretion Disk, Astronomy and Astrophysics, n° 75, pp. 228 – 235. Disponible en ligne., il en a proposé une plus réaliste et précise que celle présentée dans Interstellar2Christopher Nolan, 2014. Interstellar, Syncopy Films et Lynda Obst Productions.. Il a également travaillé sur la forme – en fait, la topologie – de l’Univers, ce qui l’a conduit à introduire la notion d’univers chiffonné3Jean-Pierre Luminet, 2001. L’Univers chiffonné, Fayard, Paris. Édition revue et augmentée en 2004..

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Notes

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1 Jean-Pierre Luminet, 1979. Image of a Spherical Black Hole with Thin Accretion Disk, Astronomy and Astrophysics, n° 75, pp. 228 – 235. Disponible en ligne.
2 Christopher Nolan, 2014. Interstellar, Syncopy Films et Lynda Obst Productions.
3 Jean-Pierre Luminet, 2001. L’Univers chiffonné, Fayard, Paris. Édition revue et augmentée en 2004.

Présentation de e-Penser

Logo d’e-Penser
Logo d’e-Penser – © Bruce Benamran, via Wikimedia Common.

Dès la mise en place de ce site, je comptais donner un florilège de liens que je trouve intéressants. J’inaugure donc une nouvelle section pour le site, la section « liens ». Comme je ne veux pas me contenter d’une liste sans plus d’élément, chaque lien publié sera accompagné d’un article le présentant. Cela me donne l’occasion également, alors qu’au moment où j’écris ces lignes ma première chronique vidéo (que j’ai déjà mentionné dans les commentaires) est en cours de tournage, de bien montrer que le site n’est pas du tout à l’abandon.

Le premier lien que je vous propose mène vers le site d’e-Penser de Bruce Benamran, qui propose des vidéos de vulgarisations scientifiques généralistes.

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Tout est relatif, mon cher Bruno !

Giordano Bruno
Portrait de Giordano Bruno (xixe siècle, d’après une gravure publiée dans le Livre du recteur, 1578) – image du domaine public via Wikimedia Commons.

Si l’on doit bien à Albert Einstein (1879 – 1955) la théorie de relativité restreinte1Albert Einstein, 1905. « Zur Elektrodynamik bewegter Körper », Annalen der Physik, n° 17, pp. 891 – 921. Consultable en ligne. Version française disponible en ligne. ainsi que celle de la relativité générale2Albert Einstein, 1916. « Die Grundlage der allgemeinen Relativitätstheorie », Annalen der Physik, n° 49, pp. 769 – 822. Consultable en ligne. Maurice Solovine en a réalisé une traduction française dans : Albert Einstein, 1933. Les Fondements de la théorie de la relativité générale, suivi de : Théorie unitaire de la gravitation et de l’électricité, suivi de : Sur la Structure cosmologique de l’espace, Hermann et compagnie., le principe de relativité a été introduit en physique bien avant. On parle de relativité galiléenne et son instigateur est… Giordano Bruno (1548 – 1600). Il y avait un piège !

Bien entendu, si l’on qualifie cette première forme de relativité physique de « galiléenne », c’est bien parce que Galilée a joué quelque rôle dans sa formulation. L’introduction de ce principe est un des principaux éléments de la révolution épistémologique à laquelle j’avais fait allusion précédemment. Le présent article se place donc dans la suite de la série sur l’histoire des sciences que j’ai entamée. Il me permettra également, une fois de plus, d’introduire quelques notions qui seront utiles pour les futurs articles de vulgarisations à venir.

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Notes

Notes
1 Albert Einstein, 1905. « Zur Elektrodynamik bewegter Körper », Annalen der Physik, n° 17, pp. 891 – 921. Consultable en ligne. Version française disponible en ligne.
2 Albert Einstein, 1916. « Die Grundlage der allgemeinen Relativitätstheorie », Annalen der Physik, n° 49, pp. 769 – 822. Consultable en ligne. Maurice Solovine en a réalisé une traduction française dans : Albert Einstein, 1933. Les Fondements de la théorie de la relativité générale, suivi de : Théorie unitaire de la gravitation et de l’électricité, suivi de : Sur la Structure cosmologique de l’espace, Hermann et compagnie.