De la Musique et un thé au riz est une série de vidéos qui propose d’explorer la musique tant du point de vue de la musicologie que des autres sciences. Ce premier épisode aborde la question de définir la musique.
Continuer la lecture de De la Musique et un thé au riz – Épisode 1 : Qu’est-ce que la musique ?Étiquette : Culture
Le Rire perdu
À onze ans, on ne sait pas nommer le harcèlement scolaire : on n’a pas les mots que les adultes pourraient comprendre, juste du vocabulaire enfantin. Rien qui ne permette de décrire correctement le vécu. On n’en est que plus vulnérable. Une part de notre langage peut ainsi nous être enlevé, quand ce n’est pas plus grave.
Ce court-métrage fait partie d’une série vidéos sur le harcèlement. Il s’agit d’un témoignage, d’une histoire vraie. Il est disponible sur Youtube.
Texte et voix, dessins, prises de vues, montage : Chloé Debauges
Prise de son et mixage, musiques, prises de vues additionnelles : Yoann Le Bars
Assistante percussions : Laetitia Merrier
Musiques additionnelles : Love in quarantine par Jérémy Black et Relaxing par Bensound
Cette vidéo a été intégralement réalisée sur GNU/Linux avec des logiciels libres : LibreOffice, OwnCloud, KDEnlive, The GIMP, Audacity, MuseScore, Ardour et Amsynth, ainsi que les plug-ins du Linux Studio Plugins Project et de CALF Studio Gear.
Macaron Cassis Violette – Générique de fin
Générique de fin du projet Macaron Cassis Violette, projet que vous pouvez retrouver sur ce site.
Musique : Yoann Le Bars
Marionnettes et décors : Chloé Debauges
Direction artistique : Chloé Debauges et Yoann Le Bars.
Le Grenier
Le Grenier est un projet que j’ai tourné en 2007. Il s’agit de mon premier court-métrage de fiction. Conçu un peu comme un exercice, j’ai tout de même voulu faire en sorte qu’il puisse intéresser un public. Avec un tout petit peu d’inquiétude, je le soumets donc à votre appréciation :
Karim Debbache, chroniqueur cinéma
Karim Debbache est auteur pour le Joueur du grenier, qui vaut le détour, mais ce n’est pas cet aspect de son travail que je veux vous présenter ici. En son nom propre, Karim Debbache, avec l’aide de ses compères Gilles Stella et Jérémy Morvan, réalise des chroniques vidéos sur le cinéma. Ce travail a débuté sur Jeuxvideo.com avec la série Crossed. Dans cette série, il présente des films ayant un lien avec les jeux vidéos. Désormais, il réalise la série Chroma – pour chronique cinéma, ce qui fait aussi allusion au grec χρῶμα (khrôma), signifiant couleur –, qui est la suite de la précédente, à la différence qu’elle ne se limite pas aux seuls films ayant un lien avec les jeux vidéos. Ces deux séries sont disponibles sur sa page Dailymotion.
Guillaume avait un bon rasoir !
Le principe de parcimonie – parfois appelé rasoir d’Ockham d’après le moine franciscain anglais Guillaume d’Ockham (vers 1285 – 1347), précurseur en logique – est un principe commun à la philosophie et aux sciences. Il a, en fait, été énoncé bien avant, l’occurrence la plus ancienne que j’ai pu trouver étant dû à Aristote1Ἀριστοτέλης, Φυσικὴ ἀκρόασις. Disponible en ligne. Une traduction en français par Pierre Pellegrin : Aristote, 1999. Physique, Flammarion. Disponible en ligne. (384 – 322 avant J.-C.), lui-même le faisant remonter à Empédocle (vers 490 – vers 435 avant J.-C.). Cependant, Proclus (412 après J.-C. – 485) le fait remonter à Pythagore (vers 580 – vers 495 avant J.-C.)2La seule version que je connais de l’ouvrage en question est cette édition allemande, qui semble faire référence : Manitius, C. (éditeur et traducteur), 1909. Procli Diadochi hypotyposis astronomicarum positionum (Bibliotheca scriptorum Graecorum et Romanorum Teubneriana), Teubner, Leipzig. Réimpression en 1974 : Teubner, Stuttgart..
Ce principe n’est pas toujours bien compris, il est parfois utilisé d’une manière dénotant d’une méprise sur ce qu’il signifie véritablement. Je vous propose dans un premier temps de voir un rapide historique de ce principe, avant de commenter ce qu’il signifie. Cet article s’inscrit donc dans la suite de la série sur l’histoire des sciences et de vulgarisation que j’ai entamée vu d’ici.
Non, je n’ai pas encore précisé ce que spécifie ce principe. Ceci est un procédé à peine honnête qui a pour but de créer un suspens à la limite du soutenable, afin de vous rendre captif de ma prose et faire en sorte que vous alliez au bout de cet article. Cependant, ne vous inquiétez pas : l’explication arrive dans quelques lignes !
Continuer la lecture de Guillaume avait un bon rasoir !
Notes
↑1 | Ἀριστοτέλης, Φυσικὴ ἀκρόασις. Disponible en ligne. Une traduction en français par Pierre Pellegrin : Aristote, 1999. Physique, Flammarion. Disponible en ligne. |
---|---|
↑2 | La seule version que je connais de l’ouvrage en question est cette édition allemande, qui semble faire référence : Manitius, C. (éditeur et traducteur), 1909. Procli Diadochi hypotyposis astronomicarum positionum (Bibliotheca scriptorum Graecorum et Romanorum Teubneriana), Teubner, Leipzig. Réimpression en 1974 : Teubner, Stuttgart. |
Luminesciences : le blog de Jean-Pierre Luminet
Jean-Pierre Luminet est l’auteur du blog Luminesciences. Pas seulement : il est aussi astrophysicien, directeur de recherche du CNRS au Laboratoire d’astrophysique de Marseille, ainsi qu’au Laboratoire Univers et théories. Pas seulement : il a aussi des activités de vulgarisation et culturelles. De tout cela, il est question sur son blog.
Parmi ses travaux notables, il est l’un des pionniers des représentations réalistes des trous noirs. Dès 19791Jean-Pierre Luminet, 1979. Image of a Spherical Black Hole with Thin Accretion Disk, Astronomy and Astrophysics, n° 75, pp. 228 – 235. Disponible en ligne., il en a proposé une plus réaliste et précise que celle présentée dans Interstellar2Christopher Nolan, 2014. Interstellar, Syncopy Films et Lynda Obst Productions.. Il a également travaillé sur la forme – en fait, la topologie – de l’Univers, ce qui l’a conduit à introduire la notion d’univers chiffonné3Jean-Pierre Luminet, 2001. L’Univers chiffonné, Fayard, Paris. Édition revue et augmentée en 2004..
Continuer la lecture de Luminesciences : le blog de Jean-Pierre Luminet
Notes
↑1 | Jean-Pierre Luminet, 1979. Image of a Spherical Black Hole with Thin Accretion Disk, Astronomy and Astrophysics, n° 75, pp. 228 – 235. Disponible en ligne. |
---|---|
↑2 | Christopher Nolan, 2014. Interstellar, Syncopy Films et Lynda Obst Productions. |
↑3 | Jean-Pierre Luminet, 2001. L’Univers chiffonné, Fayard, Paris. Édition revue et augmentée en 2004. |
Un éloge du temps long
Le 4 juillet 2012, les expériences Atlas et CMS du Grand collisionneur de hadron (LHC) ont annoncé avoir identifié le boson BEH. Cela conduira à l’attribution du prix Nobel de physique 2013 à François Englert et Peter Higgs. Au moment où j’écris ces lignes, les expériences du LHC continuent, tandis qu’il monte dans les niveaux d’énergie. Le 6 août 2014, la sonde Rosetta rejoint la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, notamment pour y déposer un module appelé Philae. Cette mission est à l’heure actuelle toujours en cours.
Quel est le point commun entre une expérience de physique des particules et une mission scientifique spatiale ? Elles s’inscrivent toutes les deux dans une longue durée : les premiers articles théorisant le boson BEH ont été publié en 19641François Englert et Robert Brout, 1964. « Broken symmetry and the mass of gauge vector mesons », Physical Review Letters, vol. 13, n° 9, pp. 321 – 323. DOI : 10.1103/PhysRevLett.13.321, consultable en ligne. 2Peter W. Higgs, 1964. « Broken symmetries and the masses of gauge bosons », Physical Review Letters, vol. 13, n° 16, pp. 508 – 509. DOI : 10.1103/PhysRevLett.13.508, consultable en ligne. et la conception du LHC a débuté en 1994. Les prémices de la mission Rosetta, quant à elles, remontent à 1984 avec la validation du projet Horizon 2000.
Continuer la lecture de Un éloge du temps long
Notes
↑1 | François Englert et Robert Brout, 1964. « Broken symmetry and the mass of gauge vector mesons », Physical Review Letters, vol. 13, n° 9, pp. 321 – 323. DOI : 10.1103/PhysRevLett.13.321, consultable en ligne. |
---|---|
↑2 | Peter W. Higgs, 1964. « Broken symmetries and the masses of gauge bosons », Physical Review Letters, vol. 13, n° 16, pp. 508 – 509. DOI : 10.1103/PhysRevLett.13.508, consultable en ligne. |